Droit de Réponse

Publié le par les-deux-maisons-de-mon-petit

Amis de mon blog bonjour !

Je reviens aujourd’hui sur mon article précédent «L’enfant parfait n’existe pas… Idem pour les parents » car il a été l’objet de controverse sur mes réseaux sociaux.

Je pense maîtriser ma langue maternelle, mais visiblement j’ai pas du être claire puisque pas comprise.

C’est en particulier une phrase qui à fait couler de l’encre virtuelle…

« Mais entre nous quand je vois le résultat de mon éducation sur les deux grands, ma fille aînée est prof d’anglais, mon grand fils en études supérieures d’informatique, je suis confiante pour le dernier. »

On m’a reproché en substance de m’attribuer la réussite scolaire de mes deux grands, alors que ce sont eux qui ont réussis leurs examens et pas moi.

Pour répondre à cette critique j’ai choisi d’écrire un article car du coup pour m’expliquer je vais prendre le temps de détailler le fil de mes pensées.

Une maison, pour qu’elle puisse traverser les âges malgré les intempéries, il lui faut de bonnes fondations. Pour cela dès la conception on respecte l’étude de sol, le PLU, et on choisi des matériaux de qualités ainsi que des professionnels reconnus dans ce domaine.

Avec ces précautions, on espère que la bâtisse passera les années sans ombrage.

Cela veut il dire qu’on est certain qu’une tornade ne fera pas des dégâts ?

Pas du tout on est jamais sûr de rien dans la construction comme dans la vie.

Pour autant, si on ne repeint pas les volets, si on ne fait pas l’entretien du cumulus ou de la cheminée, si on ne répare pas les fissures… Et bien, la maison a peu de chance de tenir le coup face au temps et aux éventuelles catastrophes climatiques.

Je pense qu’il en va de même pour l’éducation.

Je n’ai évidemment pas passé les examens de mes enfants à leur place. J’ai tracé leur chemin respectif.

J’ai cultivé leur curiosité, j’ai aidé quand ils avaient des difficultés ( pour lire par exemple pour mon fils). J’ai surtout su mettre un climat de confiance pour les laisser se tromper car on apprends aussi de nos erreurs. Je leur ai aussi laissé du temps pour trouver leur voie ( et cela malgré certaines critiques que l’on me faisait à l’époque sur ma fille).

Bref, j’ai essayé de leur donner les cartes ou le billes pour réussir leur vie professionnelle mais également personnelle. Mon but pour eux a toujours été d’être là pour les guider et arriver à ce que mes enfants soient des adultes heureux et épanouis tant dans leur métier que dans leur vie.

Et ce pari, je suis en train de le gagner avec entre autre leur réussite scolaire mais également par ce qu’ils sont devenu aujourd’hui. Et c’est de cela que je me félicitais dans cette petite phrase.

On a le droit de se féliciter d’avoir réussi ce que l’on s’était promis le jour où on nous a déposé dans les bras un petit être qui n’avait pas demandé à venir au monde.

Être parent est le métier le plus difficile au monde, et même quand on se sent prêt à le devenir, ce sont des dizaines d’années de doutes et d’interrogations qui nous attendent en réalité. Car entre la théorie et la pratique il y a un monde.

Mon article précédent, n’avait comme but que d’expliquer que les critiques sur l’éducation de nos enfants faites par des personnes qui ne sont pas elle-même parents, ne sont pas des critiques légitimes.

Être parent c’est un art. Et vous savez ce que l’on dit :

« La critique est facile seul l’art est difficile. »

Et bien je témoigne que d’être parent c’est le plus beau des métiers mais c’est aussi le plus difficile qui soit.

Publié dans mes billets d'humeur

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